Bienvenue à Courant

          Bienvenue à Courant

 

Origine du nom : de l’ancien français courant d’eau, «cours d’eau»
 

Traversé par la voie romaine Saintes – Angers et par une ancienne voie allant vers Muron et le littoral, Courant possède de nombreuses sources qui lui ont donné son nom. Le site est occupé dès l’époque gallo-romaine, comme l’atteste la découverte de vestiges, de monnaies et de tuiles dans le bourg et à Sainte-Radegonde. Siège d’une commanderie de l’ordre du Temple puis des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Courant possédait autrefois la commanderie des Eglises d’Argenteuil, l’hôpital de Bords et la maladrerie de Coivert. Le Grand Prieur d’Aquitaine était seigneur de Courant, alors que la paroisse de Ligueuil était une possession du seigneur de Saint-Martin-de-la Coudre.

Bordée de coteaux à l’ouest et au sud, la région de Courant et de Ligueuil produisait un vin très souvent transformé en eau de vie. Quelques maisons bourgeoises de vignerons ou de notables angériens sont les témoins de cette période faste. La route qui traverse la commune d’est en ouest est retenue, durant le règne de Louis XV, comme tracé de la ligne de frontière fiscale entre le « pays de 5  grosses fermes » et le « pays étranger ».

En raison de cette position, elle héberge une recette buraliste et connait quelques usurpations de propriété, en particulier à  Ste Radegonde .

Ne pouvant assurer sa fonction, le maire de Ligueuil est révoqué et le sous- préfet de Sain Jean d’Angély, ne trouvant personne qui «sache signer», conseille la réunion avec Courant dont le maire s’acquitte de sa fonction avec rigueur et efficacité. Cette réunion est réalisée en 1825.